Le Burn-out, ou épuisement professionnel, existe bel et bien. Doit-il être considéré comme une maladie professionnelle ? Si tel était le cas, le risque serait alors de chercher des traitements adaptées, des remèdes à distribuer aux malades et d’oublier les causes qui embarquent les travailleurs, de l’employé au cadre, en passant par le manager superviseur, dans un processus de souffrance psychique. Une façon de répondre à cette question est certainement de permettre qu’existe un rapport de force équilibré dans l’entreprise, un contre pouvoir à la toute puissance des gestionnaires. Mais ce n’est pas le propos des politiques…

« La ministre de la Santé Marisol Touraine prévoit la mise en place d’un groupe de travail pour définir médicalement le burn out. Si les syndromes de cette “maladie du trop” sont bien identifiés, sa reconnaissance sociale et juridique demeure insuffisante. » (lire la suite)