« La femme est l’avenir de l’homme » chantait le poète… Il ne connaissait pas Nadine Morano pour qui « la France est un pays de race blanche ». Il ne connaissait pas la famille Le Pen et ses blondes femelles aux pensées obscures. Il ne connaissait pas non plus la patronne du FMI qui met à genoux les peuples de Grèce, du Portugal, de l’Espagne, bientôt de la France. Mais ça ne tient qu’à un fil que d’autres femmes changent la maldonne…

Ça ne tient qu’à un fil…

Un gouvernement socialiste qui décide d’une cure d’amaigrissement pour le code du travail, une cure prescrite par le MEDEF, si fier d’avoir infiltré auprès du capitaine de pédalo son plus fidèle clébard, le Macron de Rodchild.

Ça ne tient qu’à un fil que les gens comprennent qu’ils vont perdre l’essentiel de leurs droits gagnés de haute lutte durant un siècle… juste une histoire de médias, d’information. Le trou de la sécu, les retraites impossibles, la santé trop chère, le coût du travail… ça ne tient qu’à un fil que l’intox de la nouvelle religion libérale soit révélée au grand public…

Ça ne tient qu’à un fil…

Accepter sans broncher de faire la chasse aux bénéficiaires du RSA, aux précaires en tout genre, aux intermittents… Ça ne tient qu’à un fil que nous, les damnés de la terre nous leur arrachions leurs milliards volés deux fois, oui deux fois, une par l’exploitation des travailleurs et l’autre par la fraude fiscale de 80 milliards.

Ça ne tient qu’à un fil que nous lui fassions ravaler son sourire colgate, que nous lui fassions bouffer tout cru, sans cuisson, ses joyeuses parties… mais en a-t-il vraiment ? Ça ne tient qu’à un fil que le Macron nous enfile avec sa loi scélérate aux 308 articles, sorte de fourre-tout pour nous embrumer davantage.

Ça ne tient qu’à un fil qu’il ressorte le 49.3 pour sa prochaine loi sur les fonctionnaires trop ou pas assez quelque chose, pour l’annulation des conventions collectives, l’école gratuite, la santé pour tous… Vous en voulez encore, vous attendez quoi ?… après tout, la démocratie, c’est d’un autre temps !

Ça ne tient qu’à un fil…

Une route de campagne, une voiture qui s’encastre sur un platane, une femme enceinte à l’intérieur. Un banal fait divers. La femme et l’enfant vont bien.

La vie, l’amour, l’espoir, ça ne tient qu’à un fil…