Depuis la parution de « Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal » en 1963, la notion centrale du livre de Hannah Arendt a fait l’objet de très nombreuses polémiques. Cette notion continue de nous interroger fondamentalement dans notre rapport au travail. Travail qui est comme l’indique C. Dejours une centralité dans notre existence.

Bien sûr, nous ne vivons pas dans un Etat totalitaire, mais sommes-nous assez vigilant pour éviter ce processus de banalisation de « la banalité du mal » qui se glisse chaque jour dans les organisations du travail, au point de nous laisser accepter l’inacceptable?

« L’auteur de «Souffrance en France» pose un diagnostic inquiet sur la «banalisation du mal» qui frappe selon lui l’entreprise, depuis l’introduction de nouvelles techniques de management. » (lire la suite)